Prendre un vol sur un jet privé semble assez facile pour ceux qui en ont les moyens, mais la question est de savoir si un jet privé peut atterrir dans les grands aéroports internationaux ? Lorsqu’un voyageur souhaite louer les services d’une compagnie de jets privés ou lorsqu’un propriétaire d’un jet privé (type Hawker Beechcraft, Phenom 100, Cessna citation…) veut se rendre dans une capitale mondiale, il semble évident d’atterrir dans un des grands aéroports internationaux tels que Charles de Gaulle à Paris, LAX à Los Angeles ou JFK à New York. Mais faire se poser sur le tarmac de ces aéroports des appareils de petite taille ne semble pas aller de soi. On vous explique pourquoi et quelles sont les alternatives proposées aux jets privés.
Pourquoi les jets privés décollent d’aéroports privés ?
Au vu du grand nombre d’Airbus et de Boeing décollant et atterrissant sur les pistes des grands aéroports internationaux, laisser des petits avions s’engouffrant dans les couloirs de vols de ces gros avions serait très compliqués pour les contrôleurs du ciel, et le risque d’accidents aux abords de ces aéroports seraient multipliés par 10 d’où le refus donné aux jets privés d’atterrir sur les pistes internationales. Lorsqu’un jet privé demande l’autorisation de décoller de l’un de ces aéroports, il est mis sur liste d’attente et ne peut décoller que lorsque tous les appareils homologués ont déjà décollé, ce qui peut retarder le plan de vol du jet. En général, les jets privés et petits avions de type Cessna décollent et atterrissent donc sur les pistes d’aéroports privés tel que Le Bourget près de Paris.
Quel est l’intérêt de prendre un jet privé ?
La plupart des utilisateurs des jets privés (personnes munies de cartes prépayées pour des vols en jet privé, propriétaire de jets, industriels, businessmen…) usent de ce moyen de transport pour la rapidité des vols. En effet, l’intérêt de prendre un jet privé est d’éviter de perdre du temps, les utilisateurs de ce type de transport n’ont donc pas d’intérêt à partir d’un aéroport international dans lesquels le temps d’attente des vols est compris dans le temps additionnel. Voyager en jet privé permet donc de gagner du temps pour des personnes chez qui, le temps, c’est de l’argent.
Le vol en jet privé aussi sûr qu’en avion commercial ?
Un vol en jet privé n’a rien à envier à un vol en avion commercial, c’est-à-dire que la vitesse en vol est exactement la même. Seul l’atterrissage en jet privé est un peu plus lent qu’en avion commercial. Le pilote du jet doit impérativement suivre les indications données par la tour de contrôle de l’aéroport où il souhaite atterrir, car sans cela, la liste des avions qui se chevaucheraient lors des atterrissages serait très longue. Un jet privé est donc tributaire de la tour de contrôle puisqu’il n’a pas de visibilité sur la carte des couloirs de vols. En fonction de cette difficulté, les jets privés doivent maintenir une vitesse de 200 nœuds (soit 370 km/ h) dans les 10 km avant de prévoir son atterrissage. Cette obligation, de maintenir une grande vitesse à l’approche de l’aéroport oblige aussi les pilotes à garder les volets et les freins d’atterrissage serrés. Un pilote de jet doit avoir de très bons réflexes, car le pilotage de ce type d’appareil demande beaucoup de dextérité et de très bons réflexes.
Lorsque le jet a atterri dans un grand aéroport international, il doit quitter très rapidement le tarmac puisque dans les secondes qui suivent son atterrissage, un autre avion de type Boeing ou Airbus peut arriver derrière lui, afin d’éviter d’engendrer des difficultés d’ordre logistique.
Ivory Jet Services, la relève des pilotes de jets privés
La difficulté de piloter des jets privés résident dans le fait que leurs pilotes doivent connaître ou s’adapter à beaucoup plus d’aéroports que les pilotes de ligne commerciale. Ils ne sont pas à l’abri de quelques surprises ! Ces pilotes sont donc généralement très demandés par les petites compagnies de jets privés à travers le monde et la compagnie Ivory Jet Services, basée à Djibouti et dirigée par Tommy Tayoro, emploie d’excellents pilotes de jets privés et une école de pilotage spécialisée dans la formation de ces pilotes émérites commence à porter ses fruits puisqu’elle a pour mission de former l’élite des pilotes Djiboutiens et Africains. L’avenir de l’aviation privée africaine semble être entre de bonnes -mains !
Ainsi, les jets privés peuvent atterrir sur les pistes des grands aéroports internationaux, mais, à certaines conditions qui sont très souvent handicapantes pour les utilisateurs de ces avions privés. Les petites compagnies de jets privés privilégient donc les aéroports privés qui apparaissent un peu partout sur le globe, près des grands aéroports mondiaux et dans les pays les plus en demande de transports privés comme les pays du continent américain ou du continent africain où les grands aéroports sont trop éloignés des zones à desservir. Les jets privés ont donc encore un bel avenir en perspective.