Le
développement des énergies renouvelables est une réponse obligatoire et
inéluctable face à l’urgence écologique dont le monde prend de plus en plus
conscience. Ces énergies vertes que sont l’énergie solaire, éolienne,
hydraulique, géothermique sont de plus en plus sollicitées depuis 2020 (à
hauteur de 20 % à l’échelle mondiale). Elles permettent de produire et de
consommer une énergie propre qui impactera beaucoup moins la planète que les
anciennes énergies dites fossiles (pétrole, gaz, charbon) dont l’exploitation,
même si elle est toujours très rentable économiquement pour les grands groupes
énergétiques sont beaucoup trop polluantes. Pour cette raison, les
gouvernements ont mis en place des lois et des accords sur l’énergie et le
climat visant, à moyen et long terme, à privilégier les énergies renouvelables
au détriment des énergies fossiles qui finiront par être totalement éradiquées
d’ici plusieurs décennies.
Qu’est-ce que la loi énergie-climat ?
En 2019,
le gouvernement français a voté une loi nommée Énergie-climat qui souhaite établir
des règles face à l’urgence écologique et climatique que la société moderne à
engendrer depuis le début du XX siècle.
Cette loi
Énergie-climat, pose comme objectif, d’ici 2050, la baisse de la consommation
des énergies fossile d’environ 40 % et la réduction des émissions des gaz à
effet de serre en les divisant par 6 par rapport à la production actuelle.
Cette loi, qui restreint les productions en énergie fossile puisqu’elle impose
la mise en place de panneaux photovoltaïques sur tous les bâtiments de types
entrepôts, supermarchés, souhaite également qu’en 2030 près de 33 % de
l’énergie employée en France provienne de ce qu’on appelle un « mix
énergétique », c’est-à-dire mettre en place des énergies renouvelables
mixées comme la géothermie et les panneaux photovoltaïques.
Les énergies renouvelables sont-elles
portées par la loi Énergie- climat ?
Du fait
de son implication dans la question du climat et des conséquences qu’ont sur
lui l’emploi des énergies fossiles, la question des énergies renouvelables est
au centre du débat soulevé par cette loi Énergie-climat. Elle est d’ailleurs
portée à l’attention de tous les participants des Accords de Paris en 2015, où
les dirigeants de tous les pays développés, et donc au cœur de la question
écologique et économique internationale, se sont penchés sur la question de
l’énergie et de ses effets sur le climat. Cette loi Énergie-climat fait appel à
la conscience écologique de chaque pays présent et tributaire des Accords de Paris.
Elle s’étend depuis 2015 au reste du monde puisqu’une forte empreinte
écologique se remarque dans certains pays, notamment africains. Il semble donc
que les énergies renouvelables bénéficient de la notoriété de cette loi
Énergie-climat, qui, si elle a vu le jour en France, est devenue depuis sa mise
en place en 2016, une loi internationalement reconnue. Les énergies
renouvelables, citons particulièrement les énergies éoliennes et
photovoltaïques pour le cas de l’Afrique sont donc soutenues par la loi
Énergie-climat ce qui aboutit à un développement de l’emploi de ces énergies
dans certains pays africains comme le Kenya, l’Éthiopie ou encore Djibouti.
Vers un emploi des énergies renouvelables de
plus en plus important
Suite aux
Accords de Paris, beaucoup d’états africains ont privilégié le développement de
leurs énergies vertes. Ainsi, dès 2016, le Sénégal est devenu le premier
producteur d’électricité verte du continent permettant de fournir en énergie
près de 200 000 foyers sénégalais. Djibouti n’est pas en reste puisque sa
consommation en mix énergétique est de l’ordre de 100 % faisant de ce pays
d’Afrique de l’Est, l’un des meilleurs élèves en termes d’écologie du continent
africain. Cette croissance verte, voulue par les états africains et soutenue
par les pays développés doit permettre au continent de pouvoir subvenir à ses
besoins en énergie de manière durable et de limiter les effets néfastes
engendrés par la consommation et l’utilisation des énergies fossiles qui ont
engendré un réchauffement climatique dont le continent noir subit de plein
fouet les retombées. En effet, l’agriculture africaine périclite face à de
fortes températures qui augmentent les risques de sécheresses.
Des solutions liées aux énergies
renouvelables
Face aux
difficultés engendrées par les conséquences des énergies fossiles,
particulièrement le réchauffement climatique, la pollution, la hausse des
tarifs d’électricité dus aux fluctuations économiques nées de la crise
sanitaire mondiale, les pays africains font face depuis plusieurs années. Si
dès 2005, plusieurs pays, dont Djibouti, participent au projet de
« muraille verte » en réimplantant des arbres afin d’enrayer
l’avancée des zones désertiques de la zone sahélienne, l’emploi des énergies
renouvelables sous la houlette d’entreprises telles que Solar 7 à Djibouti
permettent le développement des énergies vertes dont l’énergie solaire. Le
dirigeant de Solar 7, Tommy Tayoro, très investit dans le développement
de la croissance verte de son pays continue, avec l’accord du gouvernement
djiboutien, à chercher et mettre en place des solutions durables pour l’avenir
économique et écologique de son pays, l’un des premiers pays
« verts » d’Afrique.